HISTOIRE DU MOULIN DU PONT BEAUCE et sa GRANGE

Le moulin du Pont de Beauce, huitième Moulin de l'Yvette, est situé à 7,1 km en aval à la source de la rivière située aux Essarts le Roi, à 87 mètres de hauteur. Il est installé à 800 mètres en aval du moulin de Chatillon. Il dépend de la commune de Dampierre-en-Yvelines. Le document le plus ancien faisant mention du moulin du Pont de Beauce est la carte du Duché de Chevreuse de 1650. La présence du moulin est confirmée dès 1750 par la carte de Cassini. Après avoir été la propriété du Duc de Chevreuse jusqu'à la fin du XIXe siècle, il a été la propriété des duc de Luynes successifs jusqu'à la fin du vingtième siècle.

Aujourd'hui reconverti en habitation, la grange du moulin va s'ouvrir au public en janvier 2014 en un espace d'accueil associatif et évènementiel. 

Il demeure quelques témoignages de sa fonction d'antan puisqu'il existe toujours l'étang, le déversoir et la vanne de décharge.



Le moulin du Pont de Beauce est construit sur une chaussée située sur l'axe d'une ancienne voie romaine reliant Paris à Chartres. Mais l'installation du Moulin est bien postérieure à l'établissement de cette voie. Le moulin de Dampierre, comme il s'écrit parfois, est placé à proximité du château de Dampierre. Il régule une partie des apports en eau réalisés pour les jeux d'eau du jardin. Dans ce sens, le moulin est fortement lié au château. Le château actuel fut construit de 1675 à 1685 par jules Hardouin-Mansart pour Charles Honoré d'Albert, duc de Chevreuse. A l'emplacement de ce château se trouvait "un manoir avec cour, jardins, viviers dès 1357. Le trésorier de François 1er, Jean Duval fit rebâtïr le manoir féodal entre 1526 et 1550. Nous savons que le moulin existait en 1650. Dans le cadre de son lien étroit avec le château, il est possible qu'il était construit lors des travaux du XVIe siècle. Mais aucun document ne le confirme. 

Suite à l'analyse du terrain et des archives statistiques, le moulin du Pont de Beauce apparait être un moulin sous étang. La structure externe du moulin perdure au cours du temps.






Sa production de farine s'exportait vers Versailles à Paris. Au XIXe siècle, il fonctionnait avec trois meules reliées à une roue à auget. La possibilité de la présence d'une seconde roue n'est pas exclue. Il est le plus gros des sept moulins de la Haute Vallée de l'Yvette à la fois par sa taille et sa production. La production journalière avoisinait les 4000 litres avec deux ouvriers pour Versailles et ses environs





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